Amélie a joué le jeu du témoignage, elle nous livre sa vision sur le début de sa mission et ses premiers pas dans ce nouveau pays.
« Je m’appelle Amélie, j’ai 28 ans et après avoir travaillé pendant trois ans dans une agence de publicité, j’ai été au chômage pendant un an. J’ai ensuite décidé de faire un Corps Européen de Solidarité. Je suis donc partie un an en République Tchèque, qui était mon second choix de pays. Le tchèque est une langue difficile que je ne connaissais pas du tout, que peu de personnes apprennent, et les Tchèques parlent très peu anglais. Malgré tout ceci je me suis dit :
tant qu’à expérimenter une année à l’étranger, autant en profiter pour découvrir un pays vraiment nouveau pour moi.
Je travaille dans un centre pour adultes en situation de handicap mental et/ou moteur à Ostrava. Il s’agit de la troisième plus grande ville du pays.
J’avais à la base envie de faire mon service dans un lieu culturel ou artistique. Finalement ma mission me permet d’allier social et art puisque j’aide mes collègues et les patients dans les différents ateliers créatifs qui sont animés chaque jour. Les ateliers vont de la couture au bois, à la céramique en passant par la vannerie. Cela me permet de découvrir différentes techniques et artisanats.
Pour la période de Noël, j’ai réalisé en collaboration avec les patients des décorations pour égayer les couloirs du centre. J’ai également aidé mes collègues à finaliser les différentes créations qu’elles ont réalisées pour les vendre au marché de Noël d’Ostrava. Ce service volontaire est un challenge pour moi pour différentes raisons : découvrir une nouvelle culture, expérimenter la barrière de la langue, travailler dans le domaine du social, vivre en colocation et partir pendant une année compliquée à cause de la Covid 19. Au final, à travers toutes ces expériences et situations, j’en apprends plus sur moi-même et sur les autres. »
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