Anicée et Thomas sont deux amis qui ont décidé de s’engager ensemble. Ils sont volontaires en Slovaquie au sein de l’association « Nadácia Krajina Harmónie ».
A 21 ans et après l’obtention de leurs diplômes, ils ont fait le choix du corps européen de solidarité. Ce volontariat est pour eux l’opportunité de se créer une expérience professionnelle tout en accomplissant leurs envies de voyages.
Logés par l’association, ils cohabitent avec cinq personnes en situation de handicap ou d’isolement social. Thomas explique : « Le but c’est de leur donner les armes pour ensuite partir et vivre en autonomie, hors structure. On organise des ateliers. En parallèle des résidents, on a une trentaine de personnes qui nous visitent régulièrement et avec qui on travaille également. »
Anicée et Thomas aux côtés de Janko, un résident de l’association
Thomas avait planifié son voyage bien à l’avance. Il projetait de partir en Slovaquie pour intégrer une association culturelle qui organise des concerts et des expositions, mais celle-ci n’a pas pu le recevoir faute de financement. Cependant Thomas a su rebondir, il s’est engagé en CES en tant que volontaire avec l’association « Nadácia Krajina Harmónie » dans la même ville, et grâce à cela, il a pu en parallèle s’engager en tant que bénévole dans l’autre association.
« C’est un nouveau public pour moi et ça reste de l’animation, du coup j’organise mon temps entre les deux associations, et ça me plaît beaucoup. On essaye même de mélanger les deux mondes, en invitant nos résidents aux événements culturels de l’autre association. »
Anicée s’est greffée au dernier moment sur le projet Stanica. « Je suis plus partie à l’aventure sans me poser de questions, j’avais envie de nouveauté et de partir à l’étranger en faisant quelque chose d’utile, je n’ai pas eu besoin de beaucoup réfléchir. »
Tous les deux sont partis sans savoir parler la langue. La structure leur met à disposition quatre heures de cours de slovaque par semaine. Ils sont aussi amenés à parler anglais, et à développer leurs compétences. C’est un atout qui leur sera utile dans leurs recherches d’emploi à leur retour en France.
Anicée et Thomas sont d’accord, cette expérience leur a permis de gagner en autonomie. Ils s’accordent aussi sur d’autres points.
« On a beaucoup appris au niveau de la tolérance, la compassion et la patience. Egalement sur le fait de ne pas tout prendre à cœur et apprendre à vivre en communauté. »
Proactifs et passionnés, Thomas et Anicée ont des précieux conseils à vous donner. Pour Anicée : « Laisser tout à la maison car ici rien ne va être pareil.« . Pour Thomas : « Oser faire des nouvelles choses et surtout de se faire plaisir. C’est une année que tu prends pour toi, du coup si tu as des projets en parallèle, autorises-toi à les réaliser. Par exemple Anicée se met à la guitare, moi au ukulélé. J’écris également un livre de recettes car j’aime beaucoup cuisiner, et tout cela m’occupe bien. »
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